Une bataille d’argent de l’UE et de valeurs européennes

Europe

Pour la Commission européenne le fonds de relance de l’Union va de pair avec l’Etat de droit. La Hongrie et la Pologne attendent toujours la validation de leur stratégie nationale de reprise et toucher ainsi les milliards d’euros attendus.

Le Commissaire européen en charge de la Justice reconnaît que le déblocage de ces fonds est conditionné au respect des valeurs démocratiques. « Si vous regardez dans les recommandations spécifiques vous verrez qu’à propos de la Pologne nous avons fait des remarques sur l’indépendance du système judiciaire. Pour la Hongrie il y a des remarques concernant la lutte contre la corruption« , précise le responsable belge.

L’Union est engagée depuis plusieurs années dans une bataille pour la défense de l’Etat de droit. La Hongrie est pointée du doigt pour les atteintes portées à la liberté de la presse et aux soupçons de corruption. La Pologne inquiète les institutions pour sa réforme du système judiciaire.

De leur côté Budapest et Varsovie estiment que la suspension des fonds européens est avant tout motivée par des raisons politiques. Pour le professeur Timothy Garton Ash cette ligne de défense n’est pas valable. Il appelle d’ailleurs les 27 à faire davantage. « Viktor Orban veut le beurre et l’argent du beurre. Il remporte les échéances électorales en disant : stop à Bruxelles, en faisant campagne contre l’Union mais il prend les milliards d’euros du contribuable européen« , précise l’enseignant à Oxford.

Dans cette optique-là la Commission demande à la Cour de justice de l’UE d’infliger des sanctions financières à la Pologne pour non-respect de la mise en œuvre d’une ordonnance concernant le fonctionnement de la chambre disciplinaire de la Cour suprême polonaise.

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